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[Reportage] Case IH Quadtrac 620 - Même les chenilles sont à la peine cette année !

Les tracteurs à chenilles sont-ils vraiment adaptés à toutes les conditions ? Christophe Lempereur, chef de chantier au sein de la ferme CNSR, répond dans une interview. Depuis le début de l'automne, la pluie a mis en difficulté le déroulement des semis. Une occasion pour cette exploitation de faire un bilan sur les aptitudes de son tracteur de tête : un Quadtrac 620, mais aussi d'expliquer le raisonnement de son investissement.

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« Si un jour le Quadtrac 620 est à l’arrêt, la ferme est à l’arrêt », affirme Christophe Lempereur, chef de chantier. Depuis 2015, le tracteur à chenilles est la pièce maîtresse de la société CNSR (Compagnie Nouvelle de Sucreries Réunies) à Seraucourt-le-Grand dans l’Aisne (02). Un choix justifié par deux éléments : « Sur les 1 680 ha de l’exploitation, les productions sont nombreuses, nous avons besoin de passer beaucoup de puissance au sol mais il y a une réflexion économique également derrière. » Le chenillard et son décompacteur 6 m préparent 80 % des terres pour les semis d’automne. Une surface qui s'avère moins importante cette année en raison des conditions climatiques difficiles. « Exceptionnellement, nous avons attelé une charrue Grégoire Besson 9 corps sur le Quadtrac et nous voyons les limites des chenilles. »

La CNSR (Compagnie Nouvelles de Sucreries Réunies) en quelques points clés :
> Création : 1956. 
> 4 sites : Séreaucourt-le-grand (Aisne), Essigny-le-grand (Aisne), Monchy-Lagache (Somme) et Moyencourt (Somme).
> SAU : 1 680 ha. 
> Assolement : 800 ha de blé, 345 ha de betteraves, 200 ha de légumes, 150 ha de pommes de terre et 180 ha d'autres cultures.
> Nombre de salariés : 15.
> Force de frappe du parc matériel : 2 800 ha.

Plus d'informations sur la >> Fiche technique du Quadtrac 620 <<

Un contrat de maintenance pour plus de sérénité

« Auparavant les tracteurs jumelés nécessitaient une escorte, une contrainte importante pour une exploitation divisée en quatre sites. Heureusement, le Quadtrac peut se déplacer seul sur la route car sa largeur est inférieure à 3 m », ce qui est important pour la CNSR, dont le parc matériel est centralisé au siège social. Avant investissement, une réflexion économique a également été menée. « Nous avons un contrat de maintenance avec le concessionnaire David. Le tracteur est engagé sur un coût horaire fixe. Nous n’intervenons pas sur son entretien. S'il y a un problème majeur, Case IH s’engage à le remplacer dans les 48 h. » Avec une moyenne de 1 000 h par an, le renouvellement est prévu d'ici cinq ans. 

Pour choisir les outils adaptés aux 620 ch de puissance, Marcel Lejosne, directeur de la société CNSR, s’est rendu en République Tchèque chez le constructeur Bednar. Font partie désormais du parc matériel de la société : un déchaumeur à disques Swifterdisc XE 12 m, un décompacteur Terraland TO 6 m, un préparateur de sol Swifter SE 12 m de large et un Kockerling Vario d'une largeur de 7,50 m.  

Quelques mois en arrière, la préparation de sol pour les semis de betteraves :



« À la fin de l’été, 1 000 ha de céréales sont implantés en TCS. Le Quadrac décompacte devant, suivi d’un Xerion 3800 et d'un semoir Horsch Pronto de 6 m. Nous avons un débit de chantier de 80 ha par jour. Le chenillard prépare également les terres pour les semis de printemps. » Des postes de travail importants pour cette entreprise qui a pour habitude de dire qu’elle « ne passe pas un mois de l’année sans semer ». Christophe Lempereur corrige cependant : « Habituellement, le chenillard se repose un à deux mois pendant l'hiver mais cette année, nous avons adapté notre stratégie ».  

Cet automne, ça patine !

Depuis de nombreuses semaines en effet, les précipitations n’ont pas épargné le nord de la France. « À ce jour, seulement 50 ha ont été implantés avec le montage habituel. Pour ouvrir de nouvelles fenêtres de semis, nous avons attelé une charrue sur le Quadtrac et nous semons avec une herse rotative. » Une expérience nouvelle pour le chenillard, qui s'est révélée inadaptée. « Quand le sol n’est pas ressuyé, le taux de patinage des chenilles (NDLR : taille 914 mm) est très élevé et nous n’arrivons plus à transmettre la puissance au sol. » D’autant plus qu'elles ne peuvent pas passer dans la raie de labour contrairement à des pneumatiques. Christophe Lempereur conclut : « Le Quadtrac 620 est un excellent tracteur de tête mais contrairement aux idées reçues, mieux vaut l'utiliser en conditions sèches. »


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