Terre à terre 2009 - Focus sur le Case IH Puma CVX 210

Le Case Puma CVX 210. (© Terre-net Média)

Fiche technique  Moteur : Case IH Puissance nominale* : 213 cv/157Kw (ISO) Cylindrée : 6 cylindres, 6750 cm3 Couple maxi : 984 nw/m Transmission CVT Nom commercial : CVX Nom de la transmission : CVX Inverseur : sous charge Régime prise de force : 1000 et 1000E Système hydraulique : load sensing Débit pompe : 170 l/mn Distributeurs : jusqu’à 9 (5 arrière, 4 latéraux) Capacité de relevage : 10,5 t derrière, 3,8 t devant Poids à vide : 8,5 t PTAC : 13 t Options du modèle essayé : pompe hydraulique 170l/mn, alternateur 200 pairs, climatisation autorégulée, double gyrophare, toit vitré, rétro électrique, écran tactile Iso Bus AFS 600, masses de roues. Prix standard : 124.184 € Prix du modèle essayé : 129.685 € *Tous les chiffres sont issus des documents constructeurs

 

Case IH privilégie la mécanique à l’hydraulique

Ça fait déjà plus de dix ans que Case IH commercialise des tracteurs dotés d’une transmission à variation continue puisque les premiers CVX sont sortis dès 1998. « Nous avons été les deuxièmes à nous lancer après Fendt, indique Jean-Baptiste Caussade, responsable tracteurs Case IH. Notre transmission a d’abord été développée par Steyr, qui fait partie de notre groupe, CNH, puis ZF.» Aujourd’hui le Puma CVX utilise une transmission sortant de l'usine CNH d'Anvers. Néanmoins si la transmission est commune aux différentes marques du groupe, notamment New Holland  que vous pourrez découvrir prochainement dans la rubrique Terre à Terre, les tracteurs sont réellement différents puisqu'ils disposent tous deux d'une interface dédiée qui leur procurent à chacun leurs spécificités.

« Six fois moins de pièces en mouvement »

Déjà dix ans d'expérience. (© Terre-net Média)

Le mouvement du moteur rentre sur un double train épicycloïdal puis il est démultiplié par trois synchroniseurs, et une unité hydrostatique de faible cylindrée fait varier le double train épicycloïdal. « Ce fonctionnement à dominante mécanique garantit un bon rendement quels que soient le régime et la vitesse. Il n’y a jamais plus de 30 % d’hydraulique. Et il y a trois zones de fonctionnement avec plus de 90 % de mécanique : de 5 à 8 km/h (pour les tractions lourdes), de 12 à 16 km/h (pour les semis et le travail superficiel du sol) et de 35 à 40 km/h (pour le transport). »

Les composants hydrauliques ont, en plus, évolués depuis les premiers modèles : « Les cylindrées ont augmenté et nous avons réduit l’angle d’inclinaison du plateau de 20 à 10° ce qui améliore la longévité de la transmission et surtout sa réactivité puisque c’est forcément plus rapide de parcourir 10° plutôt que 20°. Grâce aux évolutions, il y a six fois moins de pièces en mouvement que sur les premiers CVX donc moins de puissance absorbée, moins d’échauffement et plus de fiabilité. »

Deux modes de fonctionnement

Il y a deux modes de fonctionnement qui offrent une multitude de possibilités de réglages :

• APM (gestion automatique de la productivité) : Le conducteur peut donner la priorité à la vitesse ou au régime. « Le système de double accélérateur, avec une butée haute (à droite, pour le régime maxi) et une butée basse (à gauche, pour le régime mini), permet en effet de régler le comportement du moteur et de la transmission en fonction de l’utilisation », résume Jean-Baptiste Caussade. Quand la butée haute est au minimum et la butée basse à mi-course, c’est par exemple le mode économique. Quand la butée haute est aux trois quarts et la butée basse à mi-course, c’est le mode puissance. Quand les deux sont au même niveau, c’est le mode prise de force.
• Manuel : « Il permet de conduire le tracteur de manière classique, comme avec une transmission Powershift. »

L'accoudoir multifonctions. (© Terre-net Média)

Toutes les fonctions sont centralisées sur l’accoudoir Multicontroller et le joystick. Pour le pilotage, Case IH a repris les fondamentaux du CVX. « En mode automatique, on peut régler l’avancement avec la pédale ou avec le levier, détaille Jean-Baptiste Caussade. Les deux fonctionnent en simultané, et c’est celui qui donne l’information de la consigne la plus élevée qui est prioritaire. En mode manuel, la pédale d’avancement redevient l’accélérateur et la position du levier détermine le rapport de transmission. »

L’inverseur s’actionne, quant à lui, soit à gauche du volant, via un levier, soit sur l’accoudoir multifonctions. Et jusqu’à trois vitesses cibles peuvent être mémorisées pour faciliter les changements d’utilisation.

L'inverseur, à gauche du volant. (© Terre-net Média.)

19/05/2009 09:37